lundi 18 mai 2009

Présentation

I. Introduction générale La guerre au temps de l'internet
  • choix du sujet : pourquoi l'Irak ? Ou quand la blogosphère prend son essor. Pourquoi la guerre ? Un terrain "miné"...
II. L'internet citoyen. Les blogs "testimoniaux", un genre protéiforme.
  • Les blogs de "civils" irakiens (Salam Pax + Riverbend ) : la voix des "sans-voix" ?
  • Les milblogs de soldats américains : les insiders patriotes
III. La parole aux experts : l'information valorisée
  • Le blog de Juan Cole : un regard journalistique
IV. La guerre des images : traitement par l'image (blog vigirak, TV, etc.)

V. Le "culte de l'amateur" : potentiel et limites de la blogosphère.
Un terrain à défricher pour les médias traditionnels.

le body count californien

Depuis la fin 2001, le Los Angeles Times tient la chronique des soldats californiens décédés durant leur service en Irak et en Afghanistan. Leurs histoires, photos et autre pages Web personnelles ont été rassemblés dans une base de données - the California's War Dead database. Les internautes sont invités à y honorer la mémoire de leurs proches et collègues disparus.

dimanche 17 mai 2009

Les blogueurs de Baghdad


Depuis le début du conflit, de nombreux blogs de citoyens irakiens ont fleuri sur la toile. Parmi eux, « Baghdad Burning » et « Where is Raed ? » ont eu un écho considérable dans les médias occidentaux. Leurs auteurs, de jeunes anonymes, sont devenus de véritables « icônes » de l’internet 2.0, les symboles des souffrances des populations civiles et du droit à l’information en temps de guerre.

Salam Pax

« Where is Raed » est un blog écrit en anglais, créé en 2002 sous la dictature de Saddam Hussein par « Salam Pax », un jeune architecte de 29 ans vivant dans la banlieue de Baghdad. Epris de liberté, ouvertement gay et laïc, le jeune homme, choisit pour son nom de blogueur d’accoler les mots « paix » en arabe et en latin.
Très critique à l’égard du régime de Saddam, le blogueur ne ménage pas non plus les troupes américaines et britanniques. Durant le conflit, il décide de témoigner de ce qu’il vit, partageant commentaires, impressions et liens vers des sites d’information.
Très rapidement, Salam Pax devient le premier « blogueur-star » de la guerre: ses fans vont même jusqu’à faire imprimer des t-shirts et des tasses à son nom. Alors qu’il travaille comme traducteur pour un journaliste américain, l’identité de celui que l’on connaît comme « le blogueur de Baghdad » ou encore « l’Anne Franck de la guerre d’Irak » est révélée en 2003 par le Guardian. La même année, le quotidien britannique publie un recueil de ses textes intitulé « The Baghdad Blog » et ouvre ses colonnes au jeune homme qui collabore au journal comme chroniqueur jusqu’en 2005.

Riverbend

Le blog « Baghdad Burning » a été lancé en mai 2003, quelques semaines après le début de l’intervention américaine, par une jeune Baghdadi à l’identité mystérieuse. « Riverbend », c’est son nom de plume, se contente de se présenter en quelques phrases elliptiques : « Je suis une jeune femme, je suis irakienne et j’ai 24 ans. J’ai survécu à la guerre. C’est tout ce que vous avez besoin de savoir. C’est tout ce qui compte aujourd’hui, de toute façon.
La jeune femme, dans un anglais parfait(on apprendra par la suite qu’elle a vécu dans un pays anglophone), décrit son quotidien, celui de sa famille, de son quartier, dans Baghdad assiégée. Avec lucidité, humour parfois, elle commente l’actualité, fait part de ses peurs, de ses colères contre l’occupation américaine et les attentats kamikaze. Elle explique sa démarche par la frustration qu’elle éprouve face aux médias occidentaux qui n’offrent selon elle « qu’une vision partielle de ce qui se passe en Irak ». Encouragée à ses débuts par son confrère Salam Pax, elle ajoute que le fait de tenir un blog durant ces mois de guerre a également eu des vertus thérapeutiques, lui permettant de verbaliser ses souffrances et de se sentir plus forte.
Dès sa création, le site reçoit de nombreux messages de soutien et est très vite relayé par la presse traditionnelle britannique et américaine. Mais Riverbend déplore certains messages qui mettent en doute l’authenticité de son témoignage : « Ce blog m’a permis de mesurer à quel point les citoyens occidentaux sont mal informés sur mon pays. On m’écrit « vous mentez, vous n’êtes pas irakienne. » Et pourquoi ? Parce que j’ai accès à internet (les Irakiens n’ont pas Internet), je sais comment l’utiliser (les Irakiens ne savent même pas ce qu’est un ordinateur) et les irakiens ne savent pas parler anglais… Maintenant, quand je vois les troupes dans les rues, je me dis : « Alors, c’est ce qu’ils pensent de nous. »
Un recueil d'articles de son blog a été publié en 2005 sous le titre « Girl Blog from Iraq » aux presses universitaires de la City University de New York. « Baghdad Burning » a également inspiré plusieurs pièces de théâtre aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. La jeune femme et sa famille ont quitté Baghdad en 2007 pour s’installer en Syrie.

Ces « warblogs » ont permis aux citoyens occidentaux d’avoir une vision plus concrète de la réalité irakienne. Le fait que leurs auteurs maîtrisent parfaitement la langue et la culture anglo-saxonne crée un sentiment de proximité, d’empathie, à mille lieues des images satellites désincarnées de bombardements diffusées sur les grandes chaînes de télévision. L’intérêt éditorial des « war blogs » réside bien dans leur dimension testimoniale subjective et émotionnelle, initiant de nouveaux procédés de légitimation de l’information. Le fait que ces blogueurs parlent du « cœur de l’évènement », qu’ils expriment en tant que victime leur expérience personnelle de la guerre au quotidien,consacre leur parole comme « vraie » . Les processus de validation à l’œuvre ici ne sont donc pas les mêmes que ceux utilisés jusqu’à présents par les journalistes. Plus le blog est personnel et détaillé, jusque dans une quotidienneté très banale, plus il aura tendance à être validé par l’internaute en tant que source d’information fiable par opposition à des médias traditionnels jugés peu objectifs et connaissant mal les réalités irakiennes. Si l’on peut questionner le "storytelling", la dimension de "mise en scène" induite par ces procédés de légitimation, on peut toutefois considérer que cette idée de « posture » est présente dans tout processus de validation de la « vérité », y compris ceux privilégiés par le journalisme classique.
L’histoire des blogueurs de Baghdad est exemplaire des rapports entre anciens et nouveaux médias : inquiets de se voir dépassés et remis en question, les journalistes ont très rapidement compris l’intérêt de tenir eux aussi des « warblogs », racontant à la première personne leur expérience sur le terrain. Ils ont également su récupérer ces anonymes irakiens en les intégrant à un système médiatique plus classique (« starification », publication de livres tirés des blogs, produits culturels dérivés, chroniques dans des quotidiens), contribuant à brouiller la frontière entre amateurisme et professionnalisme sur la toile.

La bataille des chiffres


Le décompte des pertes humaines civiles du côté irakien est un enjeu depuis le début de l’intervention. Les armées américaines et britanniques, contrairement à ce qui se pratiquait durant la guerre du Vietnam, ont choisi de taire le nombre de civils tués par leurs troupes, de peur de discréditer un conflit déjà largement critiqué par l’opinion. Le site Iraq Body Count, créé en janvier 2003 par deux universitaires britanniques, John Sloboda et Hamit Dardagan, a pour but de fournir les chiffres les plus précis possibles concernant les civils irakiens morts au cours des opérations des forces armées, du fait des attentats et des violences interconfessionnelles ainsi que de l’insécurité qui règne dans le pays depuis le début de la guerre.

Ce projet participatif et citoyen est né de l’indignation de ses créateurs à la suite des propos de Thomas Francks, chef du commandement central de l’armée américaine en Irak, qui avait déclaré en 2003 « We don’t do body counts ». Les informations réunies sur le site proviennent de différentes sources : ONG, documents officiels, journalistes professionnels relayés par des volontaires et des militants pacifistes. IBC présente sa méthodologie de façon détaillée, précisant que les morts doivent avoir été mentionnés par au moins deux sources d’information indépendantes pour être pris en compte.

Le site, toujours actif aujourd’hui, est régulièrement cité par les médias traditionnels comme une source crédible. Mais dans le contexte de la polémique sur le nombre réel de civils tués en Irak, il a également fait l’objet de nombreuses critiques. L’OMS ainsi que la revue médicale britannique The Lancet, qui ont elles aussi mené des recherches sur le sujet, considèrent que les chiffres avancés par IBC sont largement sous-estimés. En effet, selon les différentes études menées, on considère qu’entre 100 000 et 1,2 million d’Irakiens auraient perdu la vie depuis mars 2003.

Deux versions pour une même guerre


lien vidéo (25 avril 2008 / Aljazeera english)

Les journalistes arabes et occidentaux couvrent la même guerre....pourtant deux versions s'opposent. La télévision Aljazeera english tente d'expliquer ce phénomène dans une série d' émissions sur le thème de la guerre en Irak.

Dans le sujet, on nous dit que les arabes auraient davantage mis l'accent sur les victimes civiles et les reporters d'Aljazeera n'auraient pas chercher à traiter la guerre comme une "sucess storry". De leur côté, les américains auraient évité de diffuser des images de bombardements, cherchant à montrer la victoire.

Le problème majeure est le suivant: quels sont les faits ? Qui dit la vérité ? Les médias se sont heurtés à un problème de baisse de crédibilité de l'information et une baisse d'audience. Par ailleurs, avec les événements du 9/11, les journalistes avaient parfois une vision un peu "biaisée" de la situation. C'est comme une histoire impossible à raconter, précise un des invités du plateau de l'émission. Les Etats avaient-il un agenda politique à respecter, ce qui aurait eu un impact négatif sur les événements de la guerre ?

Certains journaux comme le Washington Post ont reconnu leurs erreurs suite à la publication de certaines informations (armes de destruction massive?). Le magazine Neesweek a quant à lui réalisé un vrai travail d'investigation mais d'autres, comme le NYT, auraient simplement mal fait leur travail de recoupage des faits, explique un autre invité.

Un événement est donc couvert selon une perspective différente selon le pays du média.

A noter qu'en France, l'ACRIMED a dénoncé le peu de réaction des TV françaises face au discours de propagande américaine. Voir l'article de Marie Bénilde qui conclut en mai 2003 " ce n’est pourtant pas parce qu’on se montre comme étant possiblement manipulé que l’on ne concourt pas efficacement à une entreprise de manipulation militaire." Elle donne l'exemple des sosies de Saddam Hussein...et le défaut d'explications sur le possible outil de propagande que sa mort représente pour le Pentagone, afin de déstabiliser le régime.

L'annonce de la guerre en 2003 par Bush et Saddam Hussein (archives de Antenne 2 , Ina) montre encore à quel point les deux camps s'opposent et que la guerre des images peut commencer. Un autre journal de France 2 du 23 mars 2003 (archive Ina) diffuse les premières images d'Aljazeera de soldtas américains capturés en Irak.....la journaliste précise que des reportages, la veille, avaient montré des soldats irakiens et que donc ces images peuvent être diffusées. Toutefois, on poursuit en disant que les images des dépouilles de soldats de la coalition ont été volontairement édulcorées.

Les médias alternatifs (blogs) ont rapidement compris que l'information n'était pas neutre et ont tenté par des récits testimoniaux d'apporter un autre regard. Certains d'entre-eux sont pourtant tombés dans le même piège en choisissant leur camp et donc en manipulant inévitablement à leur tour certaines images.

La guerre au temps de l'internet


La méfiance envers les médias traditionnels et l’intérêts pour l’information « alternative » proposée par les blogs s’est développée surtout à partir du 11 septembre 2001. Mais c’est à partir de 2003, avec la guerre d’Irak, que la blogosphère s’est véritablement imposée comme un média d’information incontournable, remettant en question les pratiques des journalistes professionnels. Cette guerre s’est déroulée dans un paysage médiatique nouveau : l’opinion publique a eu accès, grâce à l’internet en général et aux blogs en particulier, à une quantité et une diversité d’information bien supérieure à celle disponible lors des précédentes conflits.

Entre janvier 2004 et janvier 2006, le nombre de blogs dans le monde passe de 1,6 à 26,6 millions. Si le début des années 2000 a vu l’émergence de nouvelles technologies permettant de diffuser très simplement des informations en ligne, l’importance qu’ont pris les blogs durant la guerre d’Irak est due également au sentiment partagé par de nombreux citoyens que les médias traditionnels ne font pas leur travail, ont tendance à s’aligner sur les positions du gouvernement et pratiquent l’autocensure, minimisant notamment le nombre de morts et présentant la perception de l’intervention par les Irakiens sous un jour étonnement favorable. Certains médias comme la chaîne Fox News, propriété du magnat des médias ouvertement conservateur, Rupert Murdoch, ont été accusés de diffuser la propagande belliqueuse de l’administration Bush. L’hostilité à la guerre d’une grande partie de l’opinion publique a contribué à favoriser l’émergence de médias alternatifs proposant un regard critique sur le conflit. Selon une études citée par Junho H. Choi, James H. Watt et Michael Lynch, dans leur article “Perceptions of News Credibility about the War in Iraq: Why War Opponents Perceived the Internet as the Most Credible Medium “, les Américains opposés à la guerre d’Irak disent très majoritairement qu’ils ne font pas confiance aux medias traditionnels et leur préfèrent l’Internet.


Dans le contexte polémique autour de la politique américaine de « war on terror » de l’après 11 septembre, les blogs de simples citoyens traitant, le plus souvent de façon critique, de la guerre d’Irak se multiplient en fur et à mesure de l’enlisement du conflit : des blogs militants, opposés au gouvernement de George W. Bush, bien sûr, et dévoilant notamment l’absence de preuves sur les armes de destruction massive, auxquels s’ajoutent rapidement de nombreux blogs tenus par des GI’s, montrant la terrible réalité du front, ainsi que ceux de familles de soldats, dont les fameuses « GI moms » qui dénoncent la « sale guerre » pour laquelle leurs fils sont sacrifiés.
Un nouveau type de journalisme de guerre émerge également, qui rencontre un échos considérable : ce sont les journaux en ligne tenus par des Irakiens eux-mêmes, le plus souvent en anglais, qui, en décrivant leur quotidien, offrent aux regards du monde, depuis la prison qu’est Baghdad assiégée, la « réalité » de la guerre, par opposition aux « mensonges » attribués aux institutions aux médias. Ces blogs testimoniaux dont les plus célèbres sont « Baghdad Burning » et « Where is Raed ? », tirent leur légitimité de leur nature subjective et quotidienne, offrant une vision plus « concrète » et humaine du conflit qui attire la sympathie et émeut de nombreux internautes.

Contrairement à ce qui s’était passé durant la guerre du Vietnam, les journalistes ont eux beaucoup de difficulté à enquêter librement sur le terrain pendant ce conflit. La pratique du journalisme « embedded »,c’est-à-dire embarqués avec les soldats, se systématise, donnant l’illusion d’un reportage « brut », « au cœur de l’événement ». Mais les journalistes embarqués n’ont, de loin, pas accès à toute l’information, l’armée veillant à filtrer très strictement les nouvelles diffusées, et certains d’entre eux vont parfois jusqu’à mettre en scène cette information, comme lors du sauvetage du soldat Jessica Lynch, célèbre manipulation largement relayée par les chaînes de télévision puis démasquée par des reporters de la BBC.

Décrédibilisée, la profession, face aux critiques de la blogosphère, hésite entre enthousiasme et méfiance. Dépossédés de leurs privilèges, les médias traditionnels manifestent très rapidement leur volonté de ne pas passer à côté du phénomène. Dès 2003, le magazine Forbes publie une listes des meilleurs « warblogs », dans une volonté de s’associer au succès de ce nouveau média mais également de proposer un regard critique et une forme de hiérarchisation afin d’aider le lecteur à se repérer dans la jungle de la blogosphère. Les articles sur les blogs se multiplient, tantôt admiratifs, tantôt critiques contre les risques d’une information anonyme et non-professionnelle, mais jamais indifférents face à ce qu’on n’hésite pas à qualifier de « cinquième pouvoir ». Rapidement, les journalistes professionnels vont eux aussi se lancer dans le blogging, tandis que certains amateurs deviennent de véritables « stars » sur la toile, sont abondamment cités par les médias traditionnels et publient même parfois des compilations de leurs chroniques chez de grands éditeurs, estompant ainsi la frontière entre amateurisme et professionnalisme dans la blogosphère.






samedi 16 mai 2009

LES IMAGES INTERDITES....



En 2003 déjà, le blog Vigirak.com démontre à quels points les images sont au coeur de la désinformation lors de la guerre en irak. Ce blog est maintenu par un certain "Ferdinand"...qui est en réalité Claude Rainaudi, professeur à l'Université de Nice (département psychologie). D'autres auteurs rédigent des articles sur cette plateforme: des journalistes, des universitaires (droit, sciences politiques).

En 1991, avec la première guerre du Golfe, Georges Bush père avait décidé l'interdiction de la diffusion d'images de soldats tombés au combat. La base aérienne de Dover où les corps sont rapatriés avait été fermée à la presse. L'effet négatif sur l'opinion publique des images liées à la guerre du Vietnam avait justifié cette décision. Le gouvernement américain a été soupçonné de vouloir cacher à son peuple le coût des vies humaine en Irak. Dès 2005, sous la pression de certaines associations militant pour les droits civiques, la règle s'était un peu assouplie... et le Pentagone a rendu public quelques centaines de clichés. Barack Obama vient tout juste de lever cette interdiction.

Avec le recul, on comprend que ces images étaient rares car interdites. On en retrouve notamment sur certains sites ou blogs tels que vigirak.com ou thememoryhole.org. sous les dénominations: "photo interdites" ou encore " celles que vous n'êtes pas supposé voir". Des vidéos de décapitations sont aussi disponibles malgré les doutes émis dans certains commentaires sur l'authenticité des faits. On vous prévient aussi que les images de journalistes "embarqués", c'est à dire pris en charge par le Pentagone, ne sont pas en mesure de vous offrir la vérité...et que la propagande règne!

D'autres images plus crues, notamment sur la prison d'Abu Ghraib y sont également diffusées. Les sources ne sont pas toujours indiquées et des points d'interrogation sont mis sous certaines légendes. Ce type d'images ne peut donc être une source d'information fiable, mais offre un point de vue différent du discours officiel pour poursuivre une recherche et procéder à une vérification. Prudence aussi sur l'idéologie véhiculée par ce genre de sites. Les anti-Bush sont légion.

Les médias à l'époque ne pouvaient diffuser certaines images mais avaient éventuellement la possibilité de consulter ces sites pour se faire une autre idée. Par ailleurs, des blogs comme vigirak tentent de démontrer que les médias utilisent des images, au détriment d'autres, pour faire passer un message précis.